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patricketsonvelo

Le 13 Novembre 2015 et son après....

18 Novembre 2016 , Rédigé par patricketsonvelo

Le 13 Novembre 2015 et son après....

13 Novembre 2015:

Attentats du 13 Novembre 2015.

Infos WIKIPEDIA

Le 13 Novembre 2015 et son après....

Les attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (dite « Daech »), sont une série de fusillades et d'attaques-suicides perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts.

Une première attaque a lieu à Saint-Denis, aux abords du stade de France, où se joue un match amical de football France-Allemagne, auquel assiste le président François Hollande. Le personnel de sécurité leur refusant de pénétrer dans l'enceinte du stade, trois terroristes se font exploser dans ce qui sont les tout premiers attentats-suicide en France

D'autres attaques ont ensuite lieu à Paris, dans plusieurs rues des 10eet 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants ; deux d'entre eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser

L'attaque la plus longue et la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où 1 500 personnes assistent au concert du groupe américain de rock Eagles of Death Metal et où trois autres djihadistes ouvrent le feu sur le public, avant qu'un assaut des forces de l'ordre n'y mette fin et ne tue les terroristes.

Un communiqué de Daech ainsi que l'enquête policière laissent supposer qu'un quatrième attentat aurait pu être commis dans le 18e arrondissement.

 

L'enquête atteste qu'un attentat-suicide était programmé cinq jours plus tard dans le quartier d'affaires de La Défense

« C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech », déclare le Président de la République la nuit des attentats.

Le bilan officiel des victimes fait état de 130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d’urgence absolue.

Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France depuis la Seconde Guerre mondiale et les deuxièmes en Europe (hors attentats aériens), après les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004.

L'ampleur de l'événement est telle que le gouvernement décrète l'état d'urgence : la police effectue de nombreux contrôles dans tout le pays pour traquer les criminels en fuite et prévenir de futures attaques, tandis que le président de la République rencontre tour à tour les grands dirigeants mondiaux afin de mettre sur pieds une coalition élargie pour « détruire Daech » dans ses fiefs de Syrie et d'Irak

 

C'est au milieu des rats qu'ils devraient survivre ces barbares !

C'est au milieu des rats qu'ils devraient survivre ces barbares !

Le belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, qui selon les autorités françaises a joué un « rôle déterminant » dans l'organisation de ces attentats, est tué en même temps que deux complices le , lors d'un assaut donné par les forces de police à Saint-Denis. L'unique survivant du commando responsable de ces attaques, Salah Abdeslam, est capturé vivant par la police belge à Molenbeek le 18 mars 2016, après quatre mois de fuite.

Soit je suis sourd, soit je vis sur une autre planète, soit je suis devenu cinglé, soit cette vidéo a été montée, soit ce maire est un comédien mais notre écrivain Président n'a t'il pas dit que nous étions en état de guerre ?

Putain que c'est encourageant pour ces ordures d'être ennemis de la France!

Vous pouvez tuer des hommes, des femmes, des enfants, des soldats, des policiers, comme seule prison on vous donne un logement, des vêtements et on vous nourrit gratuitement !

C'est au milieu des rats qu' ils devraient survivre ces BARBARES sanguinaires !

Pu.... de lois à 2 balles !

13 novembre 2016 :

Hommage aux victimes du 13 Novembre 2015.

Article du journal Le MONDE:

Le 13 Novembre 2015 et son après....

C’est une date à jamais gravée dans les mémoires. Ce sont aussi des lieux : le Stade de France, les bars du 10e et 11e arrondissement, la salle de spectacle du Bataclan. Un an après avoir été l’épicentre d’une nuit d’horreur, ces lieux ont accueilli dimanche 13 novembre les cérémonies de commémoration aux 130 victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis.

François Hollande, qui n’a tenu aucun discours à la demande des associations de victimes, a présidé la cérémonie, marquée par une constante sobriété.

Du Stade de France au Bataclan, à chaque étape, quasiment le même cérémonial dépouillé : six plaques dévoilées « en mémoire des victimes blessées et assassinées » par les commandos du groupe djihadiste Etat islamique (EI). Dans chaque lieu, les noms des victimes ont été lus, avant une minute de silence et le dépôt d’une gerbe.

Le 13 Novembre 2015 et son après....

L’ordre de chaque cérémonie a respecté la chronologie de cette nuit macabre.

La première attaque avait eu lieu à 21 h 20 au Stade de France, à Saint-Denis, lorsque le premier des trois kamikazes s’était fait exploser au niveau de la porte D.

Alors qu’il écoutait le match France-Allemagne depuis son autocar, après avoir déposé les supporteurs, Manuel Dias, 63 ans, avait été tué sur le coup par le souffle de l’explosion.

Il avait été la première victime d’une longue série.

Son fils Michael a prononcé un an plus tard le seul discours de cet hommage officiel. Un texte personnel teinté d’un appel à la « tolérance » et à « l’intelligence » 

 

Le 13 Novembre 2015 et son après....
Le 13 Novembre 2015 et son après....
Le 13 Novembre 2015 et son après....
Le 13 Novembre 2015 et son après....

Le président de la République, par-devers la maire de la capitale Anne Hidalgo, s’est ensuite rendu à Paris à proximité des bars et restaurants visés par les terroristes :

Le Petit Cambodge, Le Carillon, La Bonne Bière, Le Comptoir Voltaire et La Belle Equipe, dans les 10e et 11e arrondissements, où trente-neuf personnes y avaient été assassinées, et où quatre plaques ont été posées.

Sous le crachin glacial de novembre, les riverains à l’image de ce quartier cosmopolite – des jeunes urbains, des familles de trentaine avec enfants, des retraités tranquilles – se sont massés derrière les cordons de sécurité qui préservaient l’intimité des proches des victimes et des rescapés pendant la cérémonie.


Le 13 Novembre 2015 et son après....

« Passer à autre chose »

Adeline, qui habite non loin du Carillon, est venue avec son fils Lubin, 6 ans.

Pendant de longs mois, la mère de famille a pesé ses mots pour expliquer l’ineffable à son garçon.

Lui expliquer les coups de feu, les morts, les policiers qui ont envahi leur quartier tranquille. Lui expliquer pourquoi les échoppes de leur quartier étaient recouvertes de fleurs, de bougies et de mots délavés.

Un an plus tard, Lubin est encore marqué par cette soirée venue chambouler ses repères d’enfant et son sentiment de toute sécurité propre à son âge.

Quand on lui demande ce qu’il s’est passé cette année, il écarquille ses grands yeux bleus, prend une longue respiration comme s’il s’apprêtait à tout résumer en une seule phrase, puis s’arrête, laissant seulement échapper un grand « pfiou », l’air désolé de ne pas en dire plus. Alors sa mère trouve les mots à sa place :

« Lubin est encore ému par ce qu’il s’est passé.

Etre ici pour la commémoration, c’est une façon pour nous de boucler la boucle, de marquer le coup, pour passer à autre chose.

J’espère que ce 13 novembre 2016 va marquer le début d’une nouvelle période. »

Le 13 Novembre 2015 et son après....

A quelques centaines de mètres de là, Léa, 27 ans, observe de loin la plaque de marbre déposée sur les grilles du jardin du boulevard Jules-Ferry, en hommage aux cinq personnes tuées devant La Belle équipe.

La jeune femme à la silhouette frêle et aux longs cheveux épais et châtains a attendu que la foule parte avant de venir se recueillir.

Elle est mal à l’aise, semble vouloir partir et dissimule difficilement ce sentiment d’être bien nulle part, cette envie « de foutre le camp de partout ».

Le soir du 13-Novembre, elle a entendu les coups de feu depuis l’appartement de sa tante qu’elle occupait souvent avec son ami.

Quand le couple arrive à La Belle Equipe, la place est vide, les secours sont en route, les cinq victimes vacillent entre la vie et la mort.

« Depuis le 13-Novembre, ma vie est sur pause, et je ne veux pas reprendre une vie normale, ce serait oublier ceux qui sont partis. Un an a passé, mais j’aimerais retourner à cette journée du 13 novembre 2015, retourner avec ces personnes que j’ai vu partir », confie-t-elle, s’agaçant de voir des curieux et des touristes prendre des photos de la plaque et repartir d’un pas pressé.

Le 13 Novembre 2015 et son après....
Le 13 Novembre 2015 et son après....

Une minute de silence infinie

Plus loin, sur le boulevard Richard-Lenoir, une foule plus dense attend le début de la cérémonie en hommage aux victimes du Bataclan.

Seuls une cinquantaine de riverains ont pu se positionner devant la salle de spectacle, rouverte la veille avec un concert de Sting.

Devant, proches des victimes et rescapés se mélangent aux personnels de secours et aux forces de l’ordre intervenus ce soir-là : pompiers, sécurité civile, cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP), cellule interministérielle d’aide aux victimes (CIAV), forces de l’ordre.

Le 13 Novembre 2015 et son après....

A 11 heures, François Hollande arrive accompagné par un cortège de politiques, 

Le président dévoile alors la plaque : 

« En mémoire des victimes assassinées et blessées en ces lieux le 13 novembre 2015. » 

Une autre, bien plus imposante, comprenant le nom des quatre-vingt-dix victimes, sera installée lundi sur la grille du jardin en face de la salle de spectacle, où trônent encore des fleurs et des bougies.

Le 13 Novembre 2015 et son après....

Pendant que les noms des 90 victimes sont prononcés solennellement, des proches étouffent leurs larmes, d’autres essuient leur nez et leur joue mouillés, beaucoup s’enlacent.

Vient ensuite le temps de la minute de silence, qui ne sera jamais interrompue, les proches se recueillant sans un mot. Certains membres du groupe Eagles of Death Metal, dont le truculent chanteur Jesse Hughes, qui jouait au Bataclan le soir de l’attaque, serrent la main à leurs compagnons d’infortune.

Le 13 Novembre 2015 et son après....

« Une année à reprendre la vie »

On les retrouvera une heure plus tard, devant la mairie du 11e arrondissement de Paris, où se déroule une autre cérémonie, organisée par l’association de victimes Life for Paris.

Dans un discours, la présidente de l’association, Caroline Langlade, a joué de l’anaphore du « héros » pour saluer le courage des victimes, rescapés, riverains et secours.

Mais aussi de celui des citoyens : « Héros les Français de dompter leur colère et leur peur pour rester solidaires. » Avant de poursuivre sur un bilan de cette année écoulée :

« Une année à se rappeler chaque jour, à connaître un peu mieux ceux qui ont disparu, ceux qui les entouraient, ceux qui restent. Mais une année aussi à voir reprendre la vie. »

Visage poupon et cheveux décolorés, Caroline Langlade aborde, sur une note confiante, la question de l’avenir :

« Laissez-nous nous guérir, soyez patients, indulgents, nous apprenons encore à dompter nos démons, nos vides, nos peines et nos histoires.

Nous vous rattraperons, car nous savons qu’il nous reste chaque jour à composer demain, à offrir aux vivants le droit d’être réparés, à offrir aux enfants le bonheur de la paix. »

 Le canal Saint-Martin illuminé par des lanternes bleu-blanc-rouge, en début de soirée, le dimanche 13 novembre. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Le canal Saint-Martin illuminé par des lanternes bleu-blanc-rouge, en début de soirée, le dimanche 13 novembre. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Après un morceau joué au piano par une secouriste intervenue le soir des attentats, des ballons de toutes les couleurs ont été lâchés dans le ciel gris.

Refusant de se résigner à partir, comme pour prolonger ce moment de recueillement, l’assemblée est restée plus d’une heure devant le parvis de la mairie.

Bilal Monoko, l’une des premières victimes des attentats du 13-Novembre, qui se déplace en fauteuil roulant depuis qu’il a reçu des boulons de la ceinture d’explosif d’un des kamikazes du Stade de France, a profité de ce moment pour remercier deux policières présentes le soir de l’attentat et venues le saluer :

« Les cérémonies servent à ça, à transformer les discours de fraternité en preuve de fraternité. Nous, les victimes, nous tous, les Français, nous avons besoin de ces preuves d’amour. Et c’est qu’il s’est passé aujourd’ hui. »

patricketsonvelo joint également  dans son recueillement les autres victimes de ces BARBARES:

Le 13 Novembre 2015 et son après....
Le 13 Novembre 2015 et son après....Le 13 Novembre 2015 et son après....Le 13 Novembre 2015 et son après....

Je termine en m' adressant à toutes les familles des victimes pour les assurer du soutien du Cyclo-Club de Lestrem dans leur immense douleur.

 

patricketsonvelo remercie Wikipédia, les journalistes et les photographes pour leur remarquable travail pas toujours évident à réaliser dans de telles circonstances aussi dramatiques.

 

Je vous souhaite à toutes et à tous un bon week-end à venir et surtout:

Sportez-vous bien !

A+

patricketsonvelo

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J
Il y a des faits qui sortent de l'entendement. Il y a des décisions dont la logique nous échappent !!!! Mais....n'est-ce-pas normal de ne pas comprendre : nous ne sortons pas de l' ENA !
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